Un vrai coup de coeur. Une plume intime et ciselée.

Il est de ces écrits dont on se souviendra, longtemps… Il est de ces récits qui apposent leur empreinte, longtemps … Il est de ces histoires que l’on se refusera à croire romancées, longtemps… Il est de ces moments que l’on n’attendait pas mais qui nous imprègnent, longtemps … toujours … Sous la plume ciselée, profonde, intime de David Fournier, 9339 Elsa Street se dévoile avec subtilité. Le temps se suspend et seule compte la succession des pages. La narration au présent déploie toute sa force et rend les scènes délicieusement palpables. Détroit… 2002. Je caresse ton pouls, je respire ton âme. Les lignes défilent. Le son du ballon résonne sur le playground, j’en pressens le battement jusque dans ma poitrine, en ressens le frisson, longtemps… toujours… Les mots façonnent, créent … éveillent. Je savoure ces personnalités qui émergent par petites touches, ces rencontres permises par une construction littéraire audacieuse et brillante. Les chapitres sont courts, nerveux, précis. Pas un instant pour reprendre son souffle ; la lecture est fluide et addictive. Les sensations affluent avec pudeur et sensibilité. DeAndre, JQ, Sam … vous voir naître a été un privilège. Vous quitter sera un déchirement, longtemps… toujours… Puisque déjà … la dernière page … la première larme. Bref, lisez-le !